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Soutiens : Nous soutenons les habitants de Saltgourde car nous habitons le quartier depuis 35 ans et ces immeubles loin d'etre vetustes font partie du quartier,les habitants doivent être écoutés avec respect!! Cordialement, HOUDUSSE ///// 'APPORTE MON SOUTIEN AUX LOCATAIRES DE SALTGOURDE Cordialement, Michel BOURNAZEAUD //// A une époque où l'on nous demande à tous de faire des économies, je pense que cette démolition va à l'encontre des restrictions budgétaires et du bien-être des habitants de ce quartier. Térésina MONTET //// Le logement pour tous est un droit. Halte à la spéculation immobilière. A bas ce système qui ne pense qu'aux profits ! Solidarité ! Christian GARLIC //// Solidarité avec les habitants de ce quartier. Michelle LECOMTE //// la concertation et la communication sont incontournables à toute démocratie digne de son nom. Nathalie LE ROUX //// e signe en solidarité avec les habitants de saltgourde, ayant vécu plus de 35 ans dans ce quartier je me dois de les encourager. Mohamed ESSAIM //// c'est inadmissible et que les motivations soujacentes sont l'investissement immobilier, une honte! Fabrice THOMMERET //// Non aux démolitions sauvages: la parole aux habitants Daniel VITTER //// la démocratie commence par écouter les citoyens et dans ce cas il faut respecter leurs justes revendications. Jean-Pierre DEBREGEAS /// Originaire de Dordogne et maintenant parisienne, je sais hélas combien il est difficile de se loger. Arrêtons cette mascarade! La démolition n'est pas une solution.... Je suis de tout coeur avec vous. Gardez espoir . Nathalie ROLANDEZ //// je signe contre cette réhabilitation à marche forcée du maire de Périgueux Fabrice FAUVET //// Je signe car il est incroyable que dans un pays démocratique les personnes ne soient pas consultées ni écoutées on lache rien!!!! //// Je suis pour la rénovation. Ces habitations font partie intégrante du quartier du Gour de l'Arche. Pensons avant tout aux femmes, hommes et enfants de ces immeubles. Écoutons les. Thierry MAGIMEL

NOTRE CLIP

mercredi 22 juillet 2015

Rencontre avec J. AUZOU



Compte rendu de la rencontre avec le président du Grand Périgueux le 1 juillet.

Nous avons été reçus longuement par M. Auzou  Président du Grand Périgueux  et  par Mme Clément chargée de la cohésion sociale de l’habitat.

Mise au point à propos de la «  reconstitution de l’offre ».

Il a été d’entrée nécessaire de faire quelques mises au point sachant que le Grand Périgueux avait été à tort englobé parmi les partenaires de la commune de Périgueux comme financeur  de la démolition des bâtiments de Saltgourde. L’intervention du Grand Périgueux n’apparait que pour « une reconstitution des logements démolis » et en aucun cas pour financer la démolition, une précision sur laquelle a insisté le président du Grand Périgueux. 

Cette reconstitution consiste en un une ligne de crédit qui a été ouverte par le Grand Périgueux à l’usage de la commune de Périgueux pour reconstituer une partie de l’habitat détruit par l’opération de démolition. Cette reconstitution peut se traduire par une participation dans la réhabilitation de logements ou la construction de nouveaux logements mais, exclusivement sur la commune de Périgueux, c’est le texte de la loi. Et  avec une autre condition posée par le Grand Périgueux,  celle de faire une offre d’au moins 20 % de logement très social. 

La proposition de financement de reconstitution de logements par le Grand Périgueux  correspond à une valeur de « 50 logements maximum » de l’intégralité des logements sociaux qui seront détruits dans l’opération de démolition de Saltgourde et que la Commune de Périgueux doit reconstruire ou réhabiliter en précisant que la totalité des logements sociaux seront reconstruits sur le territoire de la Commune avec une obligation  maximale de 50 logements en PLAI et PLAI très social. 

A propos de la décision de démolition.

Pour la démolition c’est le propriétaire des bâtiments qui prend la décision et seul le maire de la commune de Périgueux a le pouvoir de décision. (La compétence du logement social pourrait passer dans les mains des communautés de communes, et donc du Grand Périgueux, à partir de 2017 ou  dans celles de l’assemblée départementale, la loi n’est pas encore fixée sur ce point) 

Nous avons appris comment la décision de démolition avait été prise, dans la précipitation la plus extrême, avec un représentant de l’ANRU qui, pour pousser à cette démolition, proposait d’utiliser le reliquat de la précédente convention de  2007 (qui arrivait à terme en 2014) en apportant une somme supplémentaire  de 300 000 euros, pendant qu’ un autre représentant de l’Etat, le Préfet,  n’a rien fait pour freiner la décision  (le quartier du Gour de l’Arche étant classé « prioritaire »). C’est dans cette ambiance qu’un maire nouvellement élu, qui découvrait le dossier (« c’est le premier dossier qu’il a récupéré »), devait prendre une décision.  Il  avait toujours la possibilité de repousser la décision à plus tard et attendre d’étudier le dossier plus à fond. A noter que certains protagonistes de ce dossier ne sont plus en poste.

En ce qui concerne le Comité de Saltgourde, avons-nous eu tort de réclamer une concertation, un droit légitime qui est inscrit dans les textes,  et de dénoncer la précipitation de la décision qui a été prise quand nous constatons la manière dont il a été fait peu de cas du sort des habitants de Saltgourde ?  Quand le maire dit qu’il court après la diffusion de l’information de démolition dans la presse il court aussi après une décision prise de façon trop hâtive. Notre intervention a contribué à modifier la proposition initiale du maire de détruire avant de reconstruire.

M. Auzou nous a précisé qu’il avait mis en garde le maire de Périgueux contre cette mesure de démolition ayant déjà eu l’expérience dans sa commune de Boulazac d’une démolition avec tout un accompagnement des habitants pour faire accepter cette opération. Il a précisé que la décision incombait au maire de la commune et à lui seul et qu’il n’avait pas, en tant que président de l’Intercommunalité, le pouvoir de s’opposer à une décision du maire d’une commune du Grand Périgueux.

Avant la réunion pendant laquelle a été prise la décision, il était encore question de démolition partielle, soit 80 logements sur les 220 existants, et la possibilité avec les logements restés vacants de déplacer les habitants sans les expatrier de leur quartier. La décision de démolition totale étant actée la question de la justification reste posée. L’étude sociologique, les études statistiques avec les données chiffrées comme : le  nombre de chômeurs, les écarts de revenus, etc. ...  ne peuvent nous satisfaire sachant que dans l’étude sociologique, même s’il est fait état de rencontre avec les habitants, ces mêmes habitants n’ont vu aucun enquêteur. Seules des photographies de parties du  bâtiment de Saltgourde font état du passage des enquêteurs (local poubelle par exemple).  

Les problèmes de structure du bâtiment.

Une enquête de « faiblesse de structures » est venue étayer la décision prise par le maire de Périgueux sans que nous n’ayons eu la production d’un document  que nous avons demandé (au titre de comité de défense de Saltgourde) lors de la rencontre que nous avons eue avec M. Audi. Nous avons rappelé que le bâtiment est en parfait état (visuellement pas de traces de fissures) et que sa construction relèverait  de normes antisismiques du fait de sa position en zone proche de terrains inondables. Il nous a été conseillé par M. Auzou de nous procurer cette étude qui fait état de la faiblesse de structure.

Les autres partenaires.

Le président de l’Assemblée Départementale (anciennement Conseil Général)  a proposé, au titre de partenaire de l’opération démolition/reconstruction, un « forfait » qui peut servir aussi bien à la démolition qu’à la reconstruction pour le financement de l’opération Saltgourde. 

La région Aquitaine est sur les mêmes positions que le Grand Périgueux. L’ANRU est sur la position : «  il faut reconstruire l’offre sans délai » mais il n’y a pas de crédit de l’ANRU.

La reconstitution de l’offre.

Pour l’instant l’office des HLM de Périgueux n’a fait aucune demande pour utiliser la ligne de crédit ouverte par le Grand Périgueux  pour la reconstitution de l’offre suite au projet de démolition. 

Mme Clément nous a expliqué que l’offre de logement social se déclinait en plusieurs niveaux :

-          PL5 (dont les loyers sont proches de ceux du privé).
-          PLUS moyen (ce qui se fait le plus actuellement).
-          PLAI (pour les locataires aux ressources faibles) 25 à 30 %.
-          PLAI très social (sur lequel le Grand Périgueux insiste et pour lequel il y a des aides).

Le Grand Périgueux insiste pour que l’offre se fasse principalement sur les « PLAI » et surtout sur les « PLAI très social » pour la proposition de financement de reconstitution de logements correspondant à une valeur de « 50 logements maximum » de l’intégralité des logements sociaux qui seront détruits.

Concernant les offres de relogement et l’affirmation de M. Audi d’un relogement « à loyer égal mais pas à surface égale » il faut prendre en compte dans cette proposition le calcul à partir du mètre carré et établir des équivalences.  Il n’y a pas de limite d’accès dans un logement social mais  le bailleur ne doit pas dépasser un plafond de ressources et ne peut avoir de limite basse sauf s’il met financièrement en péril l’office. Les écarts en cas de différence sont compensés par des aides.

La réhabilitation.

La réhabilitation est une proposition qui n’est pas totalement écartée sachant que des financements sont toujours possibles par le Grand Périgueux avec des offres de crédits et des aides qui font l’objet d’une délibération du 21 octobre 2014. (Aides de 1 500 euros pour des logements neufs mais également pour améliorer des logements anciens avec réhabilitation thermique ou pour les opérations de démolition partielle HLM en complément de réhabilitation).

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